mardi 29 décembre 2020

Derrière les écrans de fumée, une solidarité au rabais !

 

Derrière les écrans de fumée, une solidarité au rabais !

Une majorité municipale piquée au vif sur sa politique « sociale »

Quelle mouche a donc piqué la majorité municipale qui, dans le dernier Portes Infos, consacre 2 pages sur les différentes aides sociales ou interlocuteurs à contacter en cas de difficultés, sujet qu’elle néglige habituellement ?

Cette même majorité qui se déchaîne quelques pages plus loin dans sa tribune libre opinion contre les élus de Portes Citoyenne, les accusant d’être non constructifs, irresponsables et dans l’excès simplement pour attirer l’attention.

Pourquoi un tel besoin de se justifier ?

Bernard Werber ne s’y trompait pas quand il écrivait dans son livre Les Fourmis : « Regarde où l’ennemi attaque, c’est souvent son propre point faible ».

Seraient-ce nos interventions et nos propositions au dernier conseil municipal du 07 décembre dernier qui contribueraient à faire craqueler le vernis ?

Ou encore le succès de la collecte de jouets que nous avons organisée en partenariat avec le secours populaire et que la municipalité a tenté d’interdire, en vain ?

En lisant le bulletin municipal, vous ne serez pas informés du contenu de nos interventions et encore moins de nos propositions.

Vous ne les trouverez pas non plus sur la vidéo puisque celle-ci n’est pas exploitable malgré un matériel flambant neuf (?!) pas plus que dans le procès-verbal du CM où nos prises de position ne sont retranscrites qu’à minima ou passer à la trappe concernant certaines délibérations.

Cependant, vous y retrouverez un condensé de superlatifs caractérisant les élus de la majorité faisant preuve d’un élan de solidarité et de générosité remarquable, d’une disponibilité sans faille.

Il n’est pas inutile de préciser que maintenant tous les conseillers municipaux de la majorité, y compris ceux n’ayant pas de délégation, perçoivent une indemnité, soit environ 8600 €/an de plus à ajouter aux dépenses de la commune.

Vous n’aurez droit qu’à une caricature des élu-es de Portes citoyenne. Certains diraient « C’est de bonne guerre » mais dans ce cas, les procédés utilisés ne sont ni légitimes ni de bon usage.

Des faits qui ne mentent pas.

On vous cache une réalité derrière de beaux apparats mais l’histoire et les faits sont têtus. Alors rendons à César ce qui est à César !

- Intervention concernant les subventions aux associations sportives pour 2020/2021 :

Malgré l’augmentation de 1% du point, celles-ci sont en baisse de 7 228€ pour 15 associations sur 21 (essentiellement des petits clubs).

Total subventions 2020/2021 : 111 816 € contre 112 084 € en 2019 !

Diminution moyenne de 268 € en pleine crise sanitaire alors que ces associations auraient eu besoin d’un coup de pouce !

L’argument des critères avancé par la majorité ne saurait expliquer cette baisse importante pour quasiment l’ensemble des clubs. Critères qui, rappelons-le, avaient été mis en place sous le mandat de Pierre Trapier par Claude Campagne, adjoint chargé des sports… C’était d’ailleurs sous ce mandat qu’ont été créés la soirée des bénévoles, la journée sport pour tous et l’USEP.

Ces critères ont été réajustés depuis mais pas dans le sens que l’on aurait souhaité (pour ex, en octobre 2013, le montant des subventions à ces mêmes 21 associations était de 107 544 € !). 4 272 euros de plus accordés en 7 ans !

Notons aussi que la subvention aux associations sportives des écoles élémentaires qui était de 46€/élève a disparu…

Peut mieux faire pour promouvoir les valeurs du sport !

-  Intervention concernant la subvention à la banque alimentaire 

La subvention à la Banque Alimentaire a augmenté de 5 € par rapport à 2019. Quelle générosité… Alors que la crise sanitaire a eu un impact considérable sur les associations d’aide alimentaire, la Banque Alimentaire (qui approvisionne l’épicerie sociale de la commune !) a vu ses bénéficiaires augmenter de 10% soit plus de 1 000 personnes supplémentaires ! Cette généreuse augmentation de subvention revient donc à même pas un centime pour ces nouvelles personnes.

Malgré une augmentation des aides extérieures et les dons, cela ne suffira pas à répondre à toutes les demandes des personnes en difficultés.

Nous demandions que cette subvention soit exceptionnellement portée à 1000 €, refus !

La majorité municipale a répondu que des locaux sont mis gracieusement à la disposition de la Banque Alimentaire. Largement suffisant ! Remarquable solidarité !

- Intervention concernant la subvention à la MJC Centre Social

383 000 € de subvention ont été attribués à la MJC Centre Social au lieu des 450 756 € demandés

67 756 € de moins que la somme demandée, 21 630 € de moins par rapport à la subvention 2019 et 2 000 € de moins par rapport à celle de 2018.

Même si les conséquences de la crise sanitaire sur les activités socioculturelles de la MJC ont conduit à l’annulation de plusieurs projets, cette crise ne doit pas être le prétexte à une cure d’austérité supplémentaire.

Cette baisse très importante risque de remettre en cause de futurs projets et en particulier ceux concernant la jeunesse déjà très touchée par de nombreuses difficultés dont l’accès aux loisirs et à la culture.

Nous avons proposé que la subvention soit maintenue au même niveau que 2019, soit 404 630 €, ce qui représente quand même une baisse de 46 126 € et prend donc en compte, avec réalisme, les conséquences de la crise sanitaire pour le budget de la commune.

Refus, budget surévalué par la MJC…Vive l’éducation populaire, l’émancipation et la citoyenneté ! La municipalité fait de la jeunesse, une priorité ! C’est écrit dans la charte… c’est bien l’essentiel !

Il n’est pas inutile de préciser que la Journée Jeunes instaurée pour la première fois le 28 août 2010, sous le mandat de Pierre Trapier et pilotée par Ali Chaabi, alors conseiller municipal à la jeunesse, a été supprimée.

Cette journée était une idée qui venait des jeunes et était réalisée par eux en partenariat avec les MJC du canton (Portes, Beaumont, Etoile), le CIPD, la Sauvegarde, le Conseil Régional Rhône-Alpes. 1500 jeunes avaient participé à cette première journée. Belle photographie de la jeunesse qui, lorsqu’on lui donne sa chance, montre qu’elle sait la saisir avec brio. Loin des stigmatisations actuelles et de l’inertie municipale.

 Nous avons mis à l’ordre du jour une question écrite afin d’apporter une aide aux familles dont les enfants sont inscrits à la restauration scolaire 

Nous proposions, au regard de la crise sociale et économique que subissent en plus de la crise sanitaire les familles modestes, qu’un geste soit fait en leur direction.

La restauration scolaire s’inscrivant en effet dans la lutte contre les inégalités sociales tant du point de vue de la santé que des dépenses contraintes des ménages.

678 enfants fréquentent actuellement la cantine scolaire dont 359 relèvent des quotients les plus bas (A à D). Le prix des repas pour ces 4 quotients varie de 2,14 € à 3,02 €. Nous demandions que ces enfants puissent bénéficier à compter du mois de janvier 2021 soit de la gratuité, soit d’un tarif réduit.

Nous savions que la gratuité ne serait pas du goût de la municipalité mais nous avions chiffré ce que pouvait représenter de diviser par 2 le prix du repas pour ces familles.

En comptant une moyenne de 60 repas pour 6 mois, vacances scolaires déduites, pour ces quotients, nous arrivions à une somme de 28 000 € environ de dépenses supplémentaires pour la municipalité.

Si tous les quotients de A à H en étaient bénéficiaires, nous aurions atteint la somme de 67 000 € environ.

Pas de quoi s’étouffer avec un budget de plus de 11 millions d’euros. Il suffit de recentrer les priorités, de réduire le tape à l’œil et les flonflons par exemple !

Refus ! démagogique ! Irresponsable !

Le repas à la cantine n’est même pas le prix d’un MacDo dixit M. Chambonnet. Belle référence !

De toute façon, les enfants rechignent à manger des fruits et des légumes, c’est du gaspillage dixit Mme Arsac, adjointe à l’Éducation….

Voilà donc la réalité derrière les belles déclarations.

La question n’est pas de savoir qui a ou pas le monopole du cœur mais bien celui des choix politiques et effectivement, ce ne sont pas les mêmes quand nous avons à faire à une municipalité de droite dure !

C’est cette même municipalité qui a supprimé le repas solidaire instauré en 2008 qui permettait aux personnes isolées et/ou en difficulté de partager une soirée d’amitié et de fraternité.

C’est cette même municipalité qui a remplacé le repas républicain gratuit du 14 juillet concocté par les élu-es et qui réunissait plus de 600 personnes dans une ambiance chaleureuse et conviviale par un repas payant organisé par l’association des commerçants. Cela exclut de fait beaucoup de Portois-es.

C’est cette même municipalité qui se dit si « généreuse » et si à « l’écoute des besoins » qui a daigné accorder moins de 30 colis solidaires de fin d’année pour une population de 10750 habitants ! Colis non cumulables avec l’Epicerie sociale et un peu améliorés (heureusement !) grâce à un don de 800 € du Crédit mutuel et aux chocolats offerts par le Casino !

C’est cette même municipalité qui sur le Compte administratif 2019 du CCAS a supprimé 50 000 € de crédits sur un budget prévisionnel de 250 000 € dont 183 962 € consacrés aux charges de personnel et assimilés.

Que reste-t-il pour la politique sociale ?

C’est cette même municipalité qui a sur un budget prévisionnel de 28 000 € d’aides a supprimé 11 301.26 € de crédits.

Que reste-t-il pour répondre aux difficultés des citoyen-nes ?

Et que sont devenues les aides qui étaient dédiées à la politique sociale de 2008 à 2014 ?

-          L’aide à l’accès à une mutuelle santé ?

-          - L’aide aux frais dentaires, optiques, prothèses auditives ?

-          - Le coup de pouce pour l’appareillage du handicap ?

-     - Le partenariat avec Emmaüs pour aider les plus démunis à acquérir meubles et objets de première nécessité à prix bas ?

-         -  Les aides financières pour faire face aux dépenses d’énergie, cantine etc… ?

-      -  Le colis pour les anciens ne pouvant participer au repas de fin d’année, remplacé par une boîte de chocolats et de pâtes de fruits ?

Un bilan bien éloigné des photos de cartes postales

Voilà la réalité sans les écrans de fumée !

Une politique sociale au rabais qui sans l’épicerie sociale que nous avons créée serait proche de zéro.

Epicerie sociale qui ne peut être la seule réponse aux problèmes de nos administrés qui ne cessent de croître.

C’est une question de priorités, de choix politiques !

Une calculette à la place du cœur et de la solidarité est la phrase qui convient vraiment le mieux pour décrire cette municipalité… qui, en revanche, ne se prive pas pour le versement des indemnités ou pour investir dans du matériel pour les élus.

Les belles déclarations et les photos à profusion pour se donner fière allure et bonne conscience ne suffiront bientôt plus.

Les faits et les actes sont là !

Vous pouvez compter sur les élu-es de Portes Citoyenne pour les dénoncer et vous montrer la face cachée de cette politique qui n’a rien de social et s’apparente plus à la politique du martinet !

 

lundi 21 décembre 2020

Belle réussite de l'opération Collecte de jouets et de livres

 Portes Citoyenne se mobilise pour les enfants !

Samedi 19 décembre, l’Association Portes Citoyenne en partenariat avec le Secours Populaire organisait sa première collecte de jouets et de livres afin que Noël n’oublie personne.

Jouets collectés


Et quel succès, du jeu de cartes aux livres, en passant par les poussettes, les petites voitures. Certaines personnes gênées par leurs dons modestes furent tout de suite rassurées par les membres de Portes Citoyenne : Il n’y a pas de petits gestes !

Un grand merci à tous, cette initiative a démontré que la solidarité n’a pas d’âge, de la petite fille qui offre sa maison de poupée à la personne âgée qui fait don de la première version d’un jeu, aujourd’hui modernisé ou encore numérisé.

Si vous n’avez pas pu participer à cette collecte, le Secours Populaire reste ouvert toute l’année à Valence (41 rue de Verdun) et l’Association Portes Citoyenne vous donne rendez-vous l’année prochaine pour une deuxième édition.


Une partie de l'équipe


mercredi 9 décembre 2020

Réponse à la question écrite - Conseil Municipal du 7 décembre 2020

Aide aux familles dont les enfants sont inscrits à la restauration scolaire

Comme nous nous étions engagés auprès de vous, nous vous livrons la réponse apportée par la majorité municipale à notre question écrite du dernier Conseil Municipal.

Nous avions demandé, compte tenu de la situation sanitaire, que les repas des cantines scolaires puissent être gratuits ou, au minimum, moins onéreux dès la rentrée de janvier 2021.

Hélas, la majorité municipale a rejeté cette proposition, mélangeant mépris et absence de connaissance du terrain. Mme Girard et son adjointe aux affaires scolaires ont expliqué que les priorités étaient ailleurs, que les assiettes étaient les mêmes pour tout le monde et, comble du cynisme, que la majorité des enfants rechigne à manger les fruits et légumes servis dans leurs assiettes ! 

Pourtant, nous lui avons rappelé qu'un repas est le premier des droits !

Nous tirons depuis des mois la sonnette d’alarme quant aux conséquences de la crise sanitaire et économique engendrée par l’épidémie de Covid-19. Preuve en est que la majorité municipale préfère les contre-vérités et le flash des photographes à la générosité et la solidarité.

De plus en plus de familles portoises peinent à assurer leurs dépenses quotidiennes, mais, la majorité municipale estime que les colis alimentaires distribués en fin d'année seront suffisants. Nous rappelons que sur une commune de 10 750 habitants, moins de 30 familles sont concernées par ces colis. A croire que les pauvres sont ailleurs si on écoute Madame la Maire !

Le constat est alarmant. Dans le baromètre de la pauvreté établi par le Secours Populaire, il est établi que 61 % de la population, vivant avec moins de 1200 euros par mois, a des difficultés pour consommer des fruits et légumes tous les jours.

Face à cela, l’accès à la restauration scolaire pour les enfants des foyers modestes eût été un geste solidaire. La majorité de droite y a apposé son veto. Lamentable !

Mais qu'attendre d'une majorité municipale qui a seulement augmenté la subvention de la banque alimentaire de 5€ par rapport à l'année dernière, qui a baissé les dotations accordées aux associations sportives alors qu'elles en ont bien besoin et qui vient même de réduire la subvention demandée par la MJC Centre Social ?

A croire que la majorité municipale a décidé de consacrer son budget à d'autres priorités... Mais lesquelles ? 


mercredi 2 décembre 2020

Question écrite - Conseil Municipal du 7 décembre 2020 - Aide aux familles dont les enfants sont inscrits à la restauration scolaire

Les élus de Portes Citoyenne portent à votre connaissance la question écrite mise à l'ordre du jour du prochain Conseil Municipal. 

Nous ne manquerons pas de vous informer des suites données à cette question. 

Objet : Aide aux familles dont les enfants sont inscrits à la restauration scolaire 


La crise sanitaire que traverse le pays depuis la mi-mars est devenue une crise sociale qui génère pour de nombreux ménages des problématiques financières et sociales préoccupantes.

Depuis le début de la crise, la dégradation de la situation économique des familles modestes est d’ores et déjà une réalité. 

A ce jour, les associations caritatives tirent la sonnette d’alarme. Portes-lès-Valence n’échappe pas à cette situation. 

Nous souhaitons que notre commune agisse en direction des plus fragilisés par la crise sanitaire en proposant une aide aux familles dont les enfants scolarisés mangent à la cantine. 

En effet, la restauration scolaire s’inscrit dans la lutte contre les inégalités sociales tant d’un point de vue de la santé que des dépenses contraintes des ménages. 
La part d’enfants de familles à faibles revenus, dans les bénéficiaires de la restauration scolaire, est la plus importante. 

C’est pourquoi, les élus de Portes Citoyenne proposent qu’à compter du mois de janvier 2021, les enfants portois, en particulier pour ceux relevant des quotients A à D puissent bénéficier de repas gratuits ou à tarifs réduits dans les restaurants scolaires de la commune. 

De plus en plus de Portois peinent à assurer leurs dépenses quotidiennes. 
Selon l’observatoire de la pauvreté du Secours populaire, 61 % des personnes dont le foyer perçoit moins de 1200 € nets mensuels, sont contraints de renoncer à consommer des fruits et légumes frais tous les jours. 

Cette proposition serait de nature à soulager financièrement les familles qui en plus de la crise sanitaire sont frappées de plein fouet par la crise sociale et économique. 

En conséquence, il appartient au Conseil municipal réuni le 7 décembre de se prononcer sur cette proposition.

samedi 28 novembre 2020

Les activités des "petits" fortement menacées

Le gouvernement a, paraît-il, débloqué plusieurs centaines de milliards suite à la pandémie de la Covid 19 pour relancer l’économie.

Peut-être à Portes Citoyenne sommes-nous bigleux ? 

Mais, à notre niveau, nous n'avons rien vu venir localement ! 

Que ce soit pour le petit commerce, les artisans, PME, sous-traitants ou l'hôpital de Valence, le sol est sec alors qu'il pleut toujours où c'est mouillé pour les grands groupes, les actionnaires et les entreprises du CAC 40 !


Le petit commerce : 

Personne n'a été capable de prouver que l'ouverture du petit commerce contribuait au développement de la crise sanitaire. Par contre, on a fermé les commerces de proximité proches des habitants et laissé ouvertes les grandes surfaces !

Qui sait qu'Amazon a multiplié son activité de +40% mais qu'il ne paie aucun impôt en France ? Qui sait que les grandes surfaces de l'alimentaire vont terminer l'année 2020 avec +8%  d'activité et 13,5% de bénéfices en plus ? Qui sait que les assurances écrivent en ce moment aux petits commerçants ou restaurants pour leur dire qu'en 2021, elle n'assureront pas les risques lies à la Covid ? Deux poids, 2 mesures, notre société craque de tant d'injustices!


Artisans, sous-traitants, PME : 

Depuis mars dernier, malgré ce qui est dit, en bout de l'entonnoir, les petits entreprises ne reçoivent rien des milliards annoncés par Macron, Castex et Le Maire.

L’activité est au point mort ou au ralenti. De nombreuses entreprises ont contracté des emprunts lors des deux confinements pour boucler leur trésorerie et ne peuvent plus payer leur charges. Les entreprises  sous-traitantes se voient étranglées par leur donneur d'ordre qui ne leur passe aucune commande.

Avec le nombre impressionnant d'intérimaires sans mission, la hausse vertigineuse du chômage et la fin des CDD dans toute l'agglomération de Valence, la consommation n'est pas au RDV pénalisant fortement toute l'activité économique

 

L'hôpital de Valence : 

Derrière tout le baratin du Ministre de la Santé, aucun moyen supplémentaire n'a été accordé à l'hôpital de Valence. 

Pas de lits en plus, pas de budget en plus, pas de postes d'infirmières en plus ni de médecins supplémentaires. Les services qui ont été fermes au fil des années n'ont pas été réouverts. 

La France est sommée de ne plus bouger parce que ce gouvernement reste sourd aux multiples demandes des soignants. 

Et ce n'est pas la misérable prime accordée chichement aux infirmières qui empêchent le flot contenu de départs de ces métiers de la santé pourtant si utiles.


Les Français et les Portois ont raison d'être en colère :  

§  Portes Citoyenne s'inscrit dans le combat pour mettre à contribution les riches avec le rétablissement de l'impôt sur la fortune. 

§  Portes Citoyenne est pleinement engagée pour taxer tous les actionnaires qui placent en tête la France au niveau mondial pour les dividendes reversés aux actionnaires !

§  Portes Citoyenne fait sienne la mobilisation pour taxer les plateformes numériques telles Amazon qui nous pille.

§  Portes Citoyenne entend contribuer à défendre l'emploi et à obtenir que l'argent de l'Etat ne soit versé qu'en échange du maintien des productions, des emplois, du développement.

On le voit des mobilisations sociales et citoyennes sont impératives.


Il ne peut pas y avoir de couvre-feu pour la justice et l'égalité !

 

Jean-Michel Bochaton, adhérent à Portes Citoyenne

vendredi 6 novembre 2020


Il faut que ça s'arrête !

Portes Citoyenne, ses élus, ses adhérents, partagent l’émoi et l’effroi, ô combien légitimes, après la décapitation d’un professeur et des meurtres d’une sauvagerie inouïe qui ont suivi. C’est le propre du terrorisme islamiste, déformation hideuse de l’islam, d’organiser la division, fût-ce par la plus sanglante des violences.

Soyons lucides sur la gravité de la situation : Frapper une église, un temple, une synagogue, une mosquée, n’est pas chose anodine.

Mais le pire serait de souscrire aux discours de ceux qui à droite et à l'extrême-droite exploitent ce climat pour mener une guerre de civilisations. Obnubilés par un opportunisme sans limites, certains favorisent les amalgames odieux qui dénigrent les musulmans.

A la différence de celles et ceux qui prennent position à grands coups de com pour interdire l’apprentissage facultatif de la langue arabe à l'école, Portes Citoyenne est favorable à cet enseignement dans un cadre laïc et non religieux. L’arabe est une langue vivante, au même titre que l’espagnol, l’italien, le chinois, le portugais.

La majorité municipale fait le choix de stigmatiser en s'opposant à cet apprentissage, favorisant le communautarisme qu’elle dit combattre. En effet, en refusant cet enseignement, le risque est grand de laisser cet apprentissage aux mains de religieux, sans le moindre encadrement républicain.

Soyons unis et vigilants pour faire face à ces stigmatisations à la solde du racisme et de toutes les discriminations. La loi du talion n’a pas sa place dans une société démocratique régie par l’Etat de droit. Au « œil pour œil, dent pour dent », le progrès humain a substitué la justice et l’accès au savoir.

Le chemin pour déjouer les scénarios noirs et bâtir l’unité populaire doit être défriché d’urgence. En faisant de la laïcité un atout pour le respect et la liberté de chacun. Liberté de croire ou ne pas croire, liberté de penser, de débattre, de s’associer, d’agir.

mercredi 4 novembre 2020

 

G.GIRARD, nouvelle présidente du SYTRAD : une vision comptable pour unique boussole 

Extraits de l’intervention d’Alain SIVAN au conseil municipal du 28 septembre

« Nous avons à nous prononcer sur la réalisation du projet d’extension du centre de tri du SYTRAD installé sur Portes-lès-Valence.

Actuellement le SYTRAD assure une mission de service public sur un territoire Nord et Centre Drôme-Ardèche, constitué de 12 collectivités représentant 335 communes pour 520 000 habitants.

Il collecte ainsi plus de 150 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés par an. 28 000 tonnes de ces déchets sont traitées et valorisées sur le site de notre commune.

En 2021, deux syndicats de traitement de déchets à savoir SYPP – syndicat des Portes de Provence – (Sud Drôme, enclave des Papes, nord Vaucluse) et SICTOBA Basse-Ardèche, nord Gard achemineront leurs déchets sur le centre de tri du SYTRAD à Portes-lès-Valence. Ces deux entités représentent 230 communes de plus pour environ 240 000 habitants. Les déchets recyclables de ces 2 syndicats sont de l’ordre de 10 000 tonnes minimum par an.

Les élus de Portes Citoyenne s’interrogent sur les moyens de transports de ces déchets. Combien de camions par jour en plus du trafic actuel déjà saturé ? Nous souhaiterions également savoir si cette extension est créatrice d’emplois pour Portes-lès-Valence.

Le bien-fondé de l’adage « Ensemble on est plus fort » se vérifie pleinement dans certaines circonstances. Dans le cas présent, la réduction des coûts financiers est priorisée au détriment d’une politique d’aménagement du territoire de proximité. Portes Citoyenne considère que cette vision à court terme est dépassée et dommageable, qu’il est grand temps de réduire les émissions de CO2 et de particules fines, de préserver la qualité de l’air et la sécurité des usagers de la route. La création de structures de traitements des déchets proches des lieux de collectes constitue l’une des réponses appropriées à une véritable politique environnementale.

Après les discours et les promesses électorales, l’idéologie de la calculette demeure. Quid de l’empreinte carbone et de la planète ? 

                                                                   
                                                   Alain SIVAN, conseiller municipal

A toutes les questions soulevées par Alain SIVAN, G. GIRARD oppose la soi-disant maîtrise de la Taxe d’enlèvement des Ordures Ménagères, ce qui reste à prouver ! Quant aux nuisances environnementales, celles-ci ont été balayées d’un revers de main. Ce n’est pas la priorité de nouvelle présidente du SYTRAD.                              

 

 

 

 

lundi 2 novembre 2020

 

Bas les masques !

La santé n’est pas une marchandise !

 Depuis le 31 août 2020, le port du masque est obligatoire dans tous les lieux clos. C’est un outil de santé publique, et son utilité n’est plus à remettre en cause.  La gratuité ne devrait pas faire l’objet d’un débat, les masques devraient être pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale pour tous les assurés.

Emmanuel Macron a dit lors d’une allocution : « l’Etat n’a pas vocation à payer les masques pour tout le monde, tout le temps. ». L’Etat encore se désengage de ses responsabilités et se tourne vers les collectivités locales, les entreprises et autres acteurs sociaux de notre société. Il nous démontre encore l’incurie de sa  politique sociale.

Portes Citoyenne ne comprend pas cette décision à hauts risques de ne pas fournir gratuitement les masques aux élèves dans les collèges, lycées et universités. L’école est un lieu de brassage social, elle accueille tous les milieux et il ne doit pas y avoir d’inégalités dans l’accès à cette protection.

Pour une famille de 4 personnes, le budget s’élève à environ 228 € par mois. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, estime que les 100 € d’augmentation de la prime de rentrée scolaire sont suffisants, c’est bien loin d’être le cas et le masque n’est pas une fourniture scolaire ! C’est un poids énorme pour le porte-monnaie des familles. Certains étudiants déjà sont obligés de travailler pour financer leurs études. Qu’est-ce qu’ils devront encore sacrifier pour avoir le droit de protéger leur santé ?

Le prix des masques est un scandale ! Avant la crise, il s’élevait à 7 centimes, c’est maintenant environ 60 centimes, soit 567 % d’augmentation. Une remise à plat est nécessaire en s’attaquant aux profits de certains distributeurs sans scrupules.

Pour Portes Citoyenne, l’humain et la santé n’ont pas de prix.

                                                                                                                                            Agnès PAGES

 

mercredi 28 octobre 2020

 

Il est urgent de répondre à la pénurie de médecins généralistes sur la commune avec la création d’un Centre de santé !


Vous êtes nombreux à le déplorer aujourd’hui : les
 médecins généralistes sur notre commune ne sont plus assez nombreux et sont contraints de refuser de nouveaux patients.

Cette situation s’est encore dégradée ces derniers mois. Plus que 5 médecins généralistes en exercice sur notre commune qui compte 10500  habitants, soit 1 médecin pour plus de 2000 habitants !!

Portes Citoyenne, pendant la campagne des municipales, avait fait de l’offre de soins et de la santé un axe fort de son programme et proposait la création d’un Centre de santé.

Même si nous n’avons pas été élus, notre proposition de créer un centre de santé est pertinente et s’impose pour répondre aux besoins de la population.             

2000 centres de santé existent déjà en France dans des municipalités ou départements de toutes tailles et de toutes étiquettes politiques. C’est le cas par exemple en Saône et Loire où un centre départemental de santé a vu le jour avec à terme 45 antennes et 30 médecins généralistes ou encore en Ardèche qui a ouvert fin septembre un Centre de santé à Privas avec 2 médecins généralistes salariés.

G. Girard ne veut pas entendre parler d’un Centre de santé simplement car ce n’était pas dans son programme ! Elle s’est d’ailleurs empressée de céder au SYTRAD l’ancien centre médico-social Eugénie Cotton (qui appartenait à la commune), proche du cœur de ville, et facile d’accès qui, après mise aux normes des locaux, aurait pu accueillir une telle structure, comme nous le proposions.

¨ Un Centre de santé est bien différent d’une maison médicale qui exerce en libéral, en secteur 1 ou 2, ce dernier impliquant des dépassements d'honoraires. Maison médicale que G.Girard  promet depuis des années dans un hypothétique lieu qui n’appartient pas à la municipalité… Un effet de manche de plus …

¨ Un Centre de santé n’est pas un « dispensaire », comme le colporte la droite municipale. C’est un lieu alliant les consultations de médecine générale avec des médecins compétents, un lieu d’accueil, de dialogue et de prévention. Les médecins généralistes y sont salariés, dégagés des tâches administratives, ce qui améliore grandement l’exercice de leur métier. A notre époque, les médecins et surtout les jeunes médecins ne veulent plus travailler comme leurs aînés avec des horaires démesurés.

¨ Un Centre de santé pratique le Tiers Payant, c’est-à-dire que vous n’avez pas à faire l’avance de la consultation. C’est la Sécurité Sociale qui, pour chaque consultation, rembourse le Centre de Santé. Les recettes des actes médicaux délivrés par les médecins seront versées par les régimes obligatoires et complémentaires de l’Assurance Maladie.

¨ C’est le Centre de Santé qui salarie et rétribue les médecins. Les médecins du Centre de santé ne pratiquent pas de dépassement d’honoraires et n’exercent pas d’activité dans le secteur  privé.

¨ Un Centre de Santé réalise à titre principal des prises en charge remboursables par l’Assurance Maladie et signe des conventions avec les mutuelles en pratiquant les tarifs conventionnés.

L’idée d’un Centre de santé n’est pas à jeter aux oubliettes, bien au contraire. Même si G. Girard reste sourde à la problématique de l’accès aux soins, imposons le droit à la santé pour tous, défendons la nécessité d’un Centre de santé à Portes-lès-Valence pour répondre à nos besoins. C’est urgent !

Nous reviendrons vers vous prochainement à ce sujet.

 

                     
                        Marie-Jo BAYOUD-TORRES, conseillère municipale