lundi 26 mars 2018


            Derrière les cheminots, une attaque qui nous concerne tous !

Soutenu par des brouettes de mensonges remplies à ras bord, le gouvernement veut faire croire qu’il va sauver la SNCF en démantelant le statut des cheminots.
Ceux qui veulent «  descendre » l’entreprise nationale utilisent une panoplie de dysfonctionnements récents que les cheminots ont vu venir et combattue... Pour ce qui concerne l’aide publique à l’entreprise, elle reste inférieure à ce que l’Etat dépense pour les routes, alors que les autoroutes ont été vendues à prix cassé au privé sans bénéfices pour les automobilistes. Dans l’actuel processus de privatisation de la SNCF, il s’agit en fait d’une opération politique de division pour atteindre l’idée même de service public. Sans services publics, sans bureaux de poste, sans hôpitaux de proximité, sans casernes de pompiers, sans gendarmeries, nous vivrons encore plus mal demain. Nos enfants rentreront dans une société où règnera le chacun pour soi. C’est de cela dont il s’agit.
La raison fondamentale de cet acharnement réside dans les dogmes ultralibéraux que le pouvoir macroniste a décidé d’appliquer à toute la société, en privatisant les biens communs et en dressant les usagers les uns contre les autres. L’enjeu est donc colossal.
Les élus de Portes Citoyenne, vous appellent à ne pas vous laisser détourner. Que le monde du travail et des retraités trouvent les chemins de la solidarité dans l’action pour l’intérêt général humain.

Pierre Trapier, Myriam Comon, Jean-Michel Bochaton, Chantal Gamel-Berard, Ali Chaabi, conseillers municipaux d’opposition , pour le groupe Portes Citoyenne.


mercredi 21 mars 2018


« Charité bien ordonnée commence par soi-même » 

Le Portes Infos de ce mois-ci consacre 3 pages aux diverses incivilités que nous subissons au quotidien. Elles sont bien réelles et nous incommodent toutes et tous mais ne sont-elles pas un révélateur du lien social qui s’est détérioré sur notre commune ?  Les citoyens ne combattent ils pas d’autant mieux les incivilités qu’ils se sentent des partenaires actifs de leur environnement, de leur quartier ? Quel est le but recherché par le discours moralisateur de Mme Girard et de sa majorité ? A part la surveillance, la répression, quelles sont les solutions apportées ? Quels moyens techniques et humains supplémentaires sont proposés ? Les distributeurs de sacs pour les déjections canines avaient déjà été mis en place sous notre mandat de même que le matériel nécessaire pour l’effacement des tags…. Mais depuis, combien de personnel en moins au service technique pour l’entretien des rues et espaces verts ? Alors plutôt que de parler sans cesse de coûts et de montrer du doigt son voisin, ne faudrait-il pas plutôt mettre l’humain, la fraternité et la solidarité au cœur de la politique de la ville ?
S’il n’est pas supportable que des citoyens ne respectent pas les règles élémentaires du bien vivre ensemble ou les règlementations en vigueur, ce n’est hélas pas un phénomène nouveau. Si celles-ci ont augmenté sur la commune malgré l’arsenal répressif déployé, il serait temps de se poser les bonnes questions sur l’image que l’on renvoie aux autres quand Mme le Maire, elle-même, se gare sur une place handicapé ? Quel bel exemple pour ses administrés !
Quant aux agressions inacceptables que peuvent subir des agents municipaux, faut-il rappeler aussi à Mme le Maire qu’elle a le devoir de protéger ses agents et donc de leur donner les moyens d’exercer leurs missions dans de bonnes conditions et avec des effectifs suffisants pour faire face aux demandes des citoyens et aux nouvelles tâches qui leur sont imposées.
Force est de constater, après avoir subi tant de calomnies pendant la campagne municipale de 2014, que les incivilités et l’insécurité n’ont pas diminué et c’est Mme le Maire qui le déplore elle-même ! (avant c’était notre faute, proclamait-elle …).
Il serait peut-être temps de faire preuve d’un peu moins d’autoritarisme, d’arrogance et d’avoir comme priorité l’humain plutôt que la calculette. La qualité de vie des Portois s’en trouverait grandement améliorée.
Et en parlant de coût pour la ville, c’est 135 € Mme le Maire pour vous être garée sur une place handicapé.
Les avez-vous réglés ?

mercredi 14 mars 2018


"Mépris", "dictature technocratique", "hyperprésident" à l'Assemblée nationale
Les groupes d'opposition dont André CHASSAIGNE, député PC du Puy de Dôme et Président du groupe GDR dénoncent ce fonctionnement et alertent les citoyens

André Chassaigne a dénoncé, le 13 mars lors de la séance des questions au gouvernement, l’attitude du gouvernement vis-à-vis du Parlement.
"Les dernières initiatives du Gouvernement sont marquées du sceau du mépris à l’égard de la représentation nationale et donc de la démocratie" a précisé le président du groupe communiste.

" Mépris, le recours aux ordonnances pour la réforme ferroviaire ; mépris, le recours au vote bloqué pour empêcher le vote de notre proposition de loi sur les retraites agricoles, adoptée à l’Assemblée et soutenue par le Sénat. Mépris, le rejet, sans discussion, de toutes les propositions portées par les groupes d’opposition.
Ces coups de force répétés marquent une dangereuse dérive aux accents de dictature technocratique."
"Ils donnent le ton de la réforme des institutions à venir, avec en particulier la restriction du droit d’amendement des parlementaires. Il ne s’agit pas simplement de « rationaliser » ou de « rafraîchir » le fonctionnement du Parlement : c’est l’avenir même de notre démocratie qui est en jeu.
C’est pourquoi le peuple doit décider, en dernier ressort, de l’adoption ou non de ces réformes structurelles. L’enjeu démocratique exige la tenue d’un référendum. Il ne peut s’agir d’une option politique soumise à marchandage : c’est une obligation démocratique !
C’est au peuple de choisir, de dire s’il souhaite que ses représentants élus soient remplacés par la « technocrature » ; s’il souhaite que les propositions portées par l’exécutif ne soient plus débattues par les représentants du peuple ; s’il souhaite en finir définitivement avec le pouvoir législatif des parlementaires ; s’il souhaite donner les pleins pouvoirs à un hyperprésident dont l’objectif est d’amplifier la casse sociale.
Avoir peur de l’intelligence du peuple serait l’ultime preuve de la conception antidémocratique de l’exercice du pouvoir politique qu’a l’exécutif. La majorité va-t-elle se plier à cette obligation démocratique ?"
Réponse du Premier ministre : toutes les techniques utilisées par le gouvernement - recours aux ordonnances, vote bloqué - "sont prévues par la Constitution"...

Les citoyens n'ont -ils pas leur mot à dire face à un tel mépris vis à vis d'élus qui défendent le bien commun, qui font des propositions, amendements sans cesse rejetés par un parlement à la botte du Président des riches et réduit à une vulgaire chambre d'enregistrement des décisions prises en haut lieu, loin des aspirations du peuple ?

mardi 6 mars 2018


    La non-prise en charge de la perte d’autonomie pèse sur les plus modestes


Entre les coûts exorbitants pour les bénéficiaires et leur famille, la colère des personnels dans les établissements, la question des EHPAD est d’une actualité brûlante. 2000 € par mois. C’est le coût moyen d’une place en EHPAD, étant entendu que cette « moyenne » recouvre des écarts qui peuvent aller du simple au double,  selon le type de structures, à but lucratif ou non. Une barrière de prix infranchissable pour tous ceux dont les revenus ne peuvent couvrir cette somme et qui doivent faire appel à leurs proches pour payer… Inacceptable !

Depuis trop longtemps, les retraités malades connaissent un délaissement très difficile à vivre de même que leurs enfants .Les élus de Portes Citoyenne soutiennent le coup de colère des familles, les mobilisations du personnel soignant qui demande plus de moyens et qui a permis ces dernières semaines de mettre sur la table cet enjeu de civilisation majeur. Celui de la prise en charge humaine de la vieillesse et la manière dont la cinquième puissance mondiale traite les personnes les plus fragiles, qui ont participé à la solidarité nationale et condamnées à des fins de vie indignes. Face à un gouvernement qui privilégie les riches, tout justifierait pourtant d’élargir les prérogatives de la Sécurité sociale pour répondre au défi du vieillissement. La perte d’autonomie n’est pas un « risque » à abandonner aux appétits de l’assuranciel privé, mais fait partie de la vie.



Pierre Trapier, Myriam Comon, Jean-Michel Bochaton, Chantal Gamel-Berard, Ali Chaabi,  conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe Portes Citoyenne.