samedi 28 octobre 2017

Geneviève Girard préfère parler de services au public plutôt que de services publics, et pour cause !

Le service public n’a jamais été le cheval de bataille du premier édile, ce n’est pas une surprise et nous qui le défendons, sommes désignés dans le dernier Portes Infos «comme s’arc-boutant sur des postures syndicalistes ».
Sous prétexte des baisses de dotation de l’Etat bien réelles, mais qu’elle n’a jamais combattues auparavant et dont elle ne voulait pas entendre parler lorsqu'elle était dans l’opposition, Mme le Maire préfère parler d’économies de fonctionnement, de mise en concurrence, de contrats de mission, de leviers... En fait, il faut traduire : taille dans les effectifs, fusion, externalisation, restructuration, privatisation, flexibilité et précarité.
Bref une vaste opération camouflée de destruction des fondements du Service public et de la Fonction publique que sont l’égalité, la solidarité, la cohésion sociale et la satisfaction des besoins d’intérêt général.
Oui, l’intérêt général !  Telle est notre règle d’or ! Pas la soumission aux intérêts particuliers d’une minorité ou les petits pouvoirs personnels d’une telle ou d’un tel.                                                                                                                       
Même à grand renfort de « com », de photos ou de pseudo pédagogie pour expliquer les impôts et les futures économies drastiques sur le dos des usagers et du personnel, nous ne sommes pas dupes des intentions de la majorité municipale. In fine, ce sont bien les citoyens portois qui payent ces choix politiques libéraux -  le gel de la fiscalité locale que l’on nous ressert à toutes les sauces, ne saurait nous faire oublier que les services rendus seront moindres à tous les niveaux, sauf bien sûr ceux ayant trait au paraître et à la poudre de perlimpinpin.

De 2008 à 2014, même dans un contexte difficile avec entre autres, la suppression de la taxe professionnelle, nous avions fait d’autres choix qui se sont concrétisés dans les actes et non dans l’affichage  : réhabilitation de la salle Fernand Léger, construction d’une cantine, d’une école, de la salle multi activités, ainsi que beaucoup d’autres investissements importants pour répondre aux besoins des Portois, des associations, des clubs, de la communauté éducative…
N’en déplaise à G. Girard et son équipe, l’action publique n’est pas une dépense mais une richesse  indispensable au développement économique, social et culturel… Face à la montée des inégalités, Les services publics et non au public, sont garants de l’exercice effectif des droits et en particulier la satisfaction des besoins essentiels, qui est un droit fondamental.







mardi 24 octobre 2017


Portes Citoyenne lance les « cahiers citoyens » !



C’est à l’occasion de leur soirée festive qui a réuni 200 participants, que les élus de Portes citoyenne ont présenté « les cahiers des rencontres citoyennes ».

Autour de Pierre TRAPIER, conseiller municipal d’opposition, les élus de Portes citoyenne et les animateurs de l’association, ont précisé leurs objectifs, se plaçant résolument à l’offensive à l’encontre de Geneviève Girard, dont ils ont dénoncé la politique « clientéliste et de pouvoir personnel ».



Un stand de l’association circulera prochainement dans les quartiers « pour donner la parole aux habitants qui  pourront écrire sur les cahiers citoyens leurs colères et leurs espoirs ».



Une initiative, ont précisé les organisateurs de la soirée, qui s’inscrira dans la durée, car « les cahiers citoyens contribueront non seulement à donner la parole aux Portois, mais aussi à écrire avec eux, les premières pages du rassemblement de la gauche qui ne renonce pas ».

Un nouveau chantier est donc désormais sur les rails à Portes-lès-Valence.



Il fait appel à « toutes les bonnes volontés qui portent les valeurs de justice sociale et de solidarité » ont déclaré les élus de Portes citoyenne.





                                              Marie-Jo BAYOUD - TORRES


lundi 16 octobre 2017


Intervention de Pierre TRAPIER

Conseil communautaire du 12 octobre de Valence Romans Agglo

« Monsieur Daragon, je me félicite de l’engagement de notre Communauté d’Agglomération dans la campagne internationale contre les violences faites aux femmes en particulier à l’occasion de la journée internationale du 25 Novembre… On retiendra qu’en 2016, 123 femmes sont mortes de violences conjugales en France, soit une femme tous les 3 jours (…)

Nous devons, Monsieur le Président de l’Agglo, saluer le travail porté par de nombreuses associations comme Remaid, Femmes solidaires, le Centre départemental d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF)…

Mais permettez-moi, M.le vice- Président du Conseil Régional que vous êtes aussi, d’ajouter une chose…

Vous auriez été bien inspiré de ne pas voter la baisse des subventions de la Région Auvergne Rhône- Alpes au CIDFF. Le CIDFF de l’Ardèche a vu notamment sa subvention régionale baisser de 70 % de 2015 à 2017. Les CIDFF Drôme- Ardèche ont perdu 13 salariés dont 9 équivalents temps plein. Pour la Drôme, c’est 6 CDI en moins depuis l’arrivée de Laurent Wauquiez à la tête du Conseil Régional.

Force est de constater, Monsieur Daragon, que l’égalité Hommes-Femmes n’est visiblement pas une priorité pour l’exécutif de la Région ».

mardi 10 octobre 2017


Politique Jeunesse :

Pourquoi la majorité municipale ne fait-elle rien ?


Contrairement aux dires de G. Girard, nous ne sommes pas  toujours contre ce qui est proposé. C’est elle qui pendant notre mandat de 2008 à 2014, s’opposait systématiquement à tout ce qui était mis en place en particulier concernant la politique de la jeunesse. Pourtant, nous avions pris nos responsabilités et mis les bouchées doubles en termes de prévention, d’insertion et de lutte contre la délinquance. 

Notre équipe municipale s’était beaucoup investie : construction de la salle multi-activités (salle Charly Jurietti) une nécessité pour les associations manquant de structure mais aussi pour l’insertion des jeunes par le biais du sport -  Rénovation Skate-Park - Création de la journée jeunes sur les thèmes de la prévention devenue aujourd’hui discothèque ambulante sur la place de la mairie. 
Souvenons nous qu’au Conseil départemental, G. Girard a voté la suppression des éducateurs de rue.
Au niveau de la lutte contre le délinquance : travail sur toutes les tranches d’âges et des actions avec la prévention spécialisée et les animateurs jeunesse en face de chaque situation - Accompagnement et suivi école de la 2ème chance - Mesure de responsabilisation (contrat mairie/collège). Des jeunes renvoyés par le collège étaient intégrés dans les services municipaux pour accomplir une tâche d’intérêt général.
En ce qui concerne l’insertion, de nombreux projets avaient vu le jour :    aménagement du bois de la Chaffine avec trois sentiers pour courir ou se balader - créations jardins partagés - chantiers jeunes sur  5 semaines de Juin à Juillet avec les jeunes - création Forum Jobs d’été - rénovation centre médical Eugénie Cotton - rénovation gymnase Auguste Delaune - rénovation Centre Culturel et aussi réalisation des fresques de La Chaffine, du gymnase Delaune, de Joliot Curie, du tunnel à Fernand Léger…
Tous les jeunes Portois pouvaient aussi postuler aux travaux saisonniers de la commune (droit réservé auparavant aux enfants d’agents et d’élus). 
Hélas, depuis trois ans, la nouvelle municipalité a fait table rase sur toute cette politique jeunesse qui avait pourtant porté ses fruits. Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, c’est une vraie  catastrophe !
Portes-lès-Valence compte plus de dix mille habitants et une politique jeunesse inexistante !!!. Non, la politique ultra sécuritaire ne résout pas tout, seul le travail de fond, c’est à dire le travail de terrain, paye. Bien évidement, c’est un choix politique. Pendant que certains mettent les mains dans le cambouis, d’autres préfèrent l’enfumage et les paillettes.

                                                                                                       Ali CHAABI
 
La commune a connu en juillet et août de nombreux cambriolages, feux de voitures,
             dégradations de véhicules...
La Municipalité ne peut nous communiquer aucun chiffre…
Cette rétention d’informations mettrait-elle en évidence une réalité bien gênante au regard des effets d’annonce concernant la sécurité ?

mardi 3 octobre 2017



Notre Groupe a voté contre la délibération concernant la dérogation au travail dominical au Conseil Municipal du 25 septembre 2017

Vous trouverez, ci-dessous l’intervention de Chantal GAMEL-BERARD, conseillère municipale :

« Portes Citoyenne réaffirme son opposition à l'ouverture des grands magasins de Portes les Valence 12 dimanches par an. Pour rappel, le 01 décembre 2016, Pierre Trapier, conseiller communautaire à l'Agglo a voté contre la délibération autorisant cette ouverture.

Nous réaffirmons notre opposition à la loi Macron du 06 août 2015 pour les raisons suivantes :

·         L'ouverture le dimanche crée des emplois précaires,

·         L'attrait du travail le week-end pour les étudiants afin de financer leurs études, les bourses étant insuffisantes, génère de l'échec, et 40 % d'entre eux abandonnent leurs études.

·         C'est une loi régressive pour les salariés. Pour la majorité d'entre eux c'est un travail subi, les« pseudos volontaires » n'ont pas trop le choix. Certains acceptent pour augmenter leur pouvoir d’achat, ne gagnant pas suffisamment pour vivre, d'autres pour ne pas être licenciés. On sait bien qu'un CDD peut facilement ne pas être renouvelé.

·         Quant aux majorations de salaires et de contreparties proposées, Méfiance ! Dans les pays où la libéralisation du travail le dimanche a été mise en place, l'expérience s'avère catastrophique. Beaucoup d'emplois précaires, le dimanche étant devenu un jour comme les autres, sans compensation financière. (Espagne Madrid, mis en place en 2012).

·         Le travail du dimanche doit rester exceptionnel pour les services indispensables tels que le transport, la santé etc...)

·         Les premiers bénéficiaires de cette loi sont les grandes enseignes qui veulent toujours plus de profit et cela au détriment du petit commerce. (Italie, après 18 mois de travail le dimanche, bilan négatif de 32 000 commerces, bilan effectué par le patronat lui-même).

·          Le dimanche permet de préserver un temps qui ne soit pas de la consommation, un temps pour préserver une vie sociale, culturelle, sportive et surtout familiale. A ce propos, quid de la garde des enfants le dimanche ? Il semblerait que pour les libéraux, la famille, les enfants, les valeurs essentielles de la vie soient les grands oubliés de cette loi, et que les seuls intérêts en jeu soient ceux des multinationales du commerce ».