Après les lasagnes, c'est
l'heure du dessert…
Entre la presse locale et la majorité municipale, c'est top chef !
Les lasagnes du maire, le dessert de la grand-mère du directeur du cabinet…A
quand les salades des autres élus ? Beaucoup de bruit de casseroles pour
un contenu qui laisse les Portois-es sur leur faim.
Pendant ce temps, l'agglo (avec vos impôts) refait les routes, change les
lampadaires et s'apprête à construire la piscine couverte : oui l'agglo et non
la mairie, histoire de remettre en place ceux qui gloussent que tout va mieux
depuis l'élection de G.Girard. Et bien non car à la mi-mandat, où sont les
réalisations concrètes et les projets ambitieux pour améliorer la vie des
Portois ? Des caméras, des voisins vigilants et puis ? Du bling bling, des photos en veux tu en
voilà et maintenant des recettes…
Mais derrière cet enfumage permanent, savez-vous qu’un portois a dormi récemment dehors sur un banc, faute d'avoir eu accès à un logement attribué par la
mairie ? Après avoir été reçu comme un chien et humilié pas l’édile, il n'a même
pas eu le droit d'expliquer sa situation. Il ne fait pas partie de la « clientèle »
de G.Girard qui clamait haut et fort le
soir de son élection qu'elle « serait
le maire de tous les Portois ».
Et dans le sillage de la loi El Khomri, Mme le maire concocte dans son
bureau cette fois-ci, une recette aux ingrédients explosifs pour le personnel municipal
avec le projet de mise en place d’un nouveau régime indemnitaire (primes). En
effet, Il faudra s’abstenir d’être arrêté plus de 10 jours dans l’année si on
est malade, ne pas contracter une grave maladie ou encore se mettre en grève
sinon les primes seront suspendues et donc le salaire impacté… Le chef a mis
sous sa toque la casse du statut du service public déjà bien mis à mal par les
gouvernements successifs. Et bien sûr, il n’y aura pas de communication sur les
secrets de la recette car indigestion garantie pour les agents du service
public.
Bref, bossez, restez en forme et fermez-là sinon le bâton remplacera la
carotte.
Il est grand temps de donner de la voix et d'ouvrir les yeux, plutôt que la
bouche…
Myriam COMON