lundi 29 mars 2021

Changement au Conseil Municipal : départ d'Ali CHAABI et arrivée d'Hélène PINET



Notre ami Ali CHAABI quitte le Conseil municipal pour des raisons personnelles. 

Le groupe des élu-es Portes Citoyenne au Conseil municipal de Portes-lès-Valence tient à remercier chaleureusement Ali pour son investissement au service du bien public pendant 2 mandats. 

Son engagement autour de valeurs de solidarité, de fraternité, de bien vivre ensemble a été le fil conducteur de son implication notamment auprès de la jeunesse portoise.

Toujours membre actif de l'association Portes Citoyenne, Ali CHAABI saura transmettre sa riche expérience à Hélène PINET qui lui succède et que nous sommes heureux d'accueillir dans le groupe d'opposition Portes Citoyenne au Conseil municipal de Portes-lès-Valence.

Pierre TRAPIER - Agnès PAGES - Alain SIVAN - Marie-Jo BAYOUD-TORRES



Présentation d'Hélène PINET, 46 ans, assistante sociale.

Je travaille depuis plus de 20 ans auprès de personnes en situation de handicap et j’habite depuis fin 2017 à Portes-lès-Valence avec mes deux enfants. 

Je m’engage avec Portes Citoyenne pour faire évoluer la ville vers plus de solidarité et d’humanité.

lundi 15 mars 2021

Pour un centre de santé de santé à Portes-lès-Valence

Les élus de Portes Citoyenne lancent une large consultation dans la population portoise pour encourager la création d’un Centre de santé sur la commune. 

Quelle en est la raison ?

Nous avons été alertés à maintes reprises par de nombreux Portois confrontés à la difficulté pour trouver un médecin généraliste, voire à être dans l’impossibilité d’en trouver un. Cette situation a été amplifiée par la crise sanitaire qui a mis en évidence les carences de l’offre de soins sur Portes-Lès-Valence. La pénurie des médecins généralistes, l’augmentation des maladies chroniques liées notamment au vieillissement, sont une des données qui de notre point de vue, doit conduire les décideurs à agir. Des réponses doivent être apportées pour faire face à une situation qui se détériore dans la prise en charge des patients. 

Le premier besoin à satisfaire est donc celui de l’offre de soins primaires.

Voilà pourquoi nous proposons la création d’un Centre de santé. Cette structure de soins ambulatoires, est considérée par beaucoup comme une forme pertinente pour l’exercice d’une médecine susceptible de relever un triple défi : répondre aux besoins de la population, satisfaire les aspirations des professionnels de santé et permettre la mise en œuvre de politiques territoriales de santé.

En France, la Caisse nationale d’assurance maladie comptabilise 1900 Centres de santé qui fonctionnent avec des médecins salariés. Leur taille est fonction de l’offre libérale. Tout le monde en convient, cette offre est structurellement à la baisse sur les territoires. 

Le modèle des centres de santé est donc de plus en plus reconnu comme réponse adéquate à l’organisation ambulatoire moderne. 

Pourquoi ?

En même temps que les besoins médicaux s’accroissent, le monde médical change. Le monde médical vieillit. 47 % des praticiens ont plus de 60 ans. La zone d’étude Portes-lès-Valence (carto santé- territoire de vie-santé) n’échappe pas à ce constat. Alors que les besoins de prise en charge des patients atteints de maladies chroniques augmentent, les jeunes professionnels de santé ne souhaitent ne plus être contraints à une activité de 60 h ou plus de travail par semaine. C’est pourquoi, un centre de santé qui fonctionne avec des médecins salariés est devenu une réponse attractive pour traiter cette réalité.

Le centre de santé permet la pratique du tiers payant pour la patientèle et ne se limite pas seulement à la part obligatoire des remboursements de la Sécurité Sociale, mais inclut également la part complémentaire face au partenariat avec les groupes de prévoyance et des mutuelles. Cette pratique contribue au financement du centre auxquelles s’ajoutent d’autres dispositifs de financements publics.

Portes Citoyenne n’avancera bien évidemment pas seule pour faire partager ce projet.

En ce sens, la consultation que nous lançons auprès  des Portois est essentielle, tout comme sera fondamentale l’implication des professionnels de santé dans l’approche de la problématique qui touche à l’accès aux soins dans la commune, ou encore la complémentarité à finaliser avec les structures hospitalières .

Ainsi, la consultation que nous lançons à travers une petite carte cartonnée sera un atout précieux pour promouvoir une démarche collective et citoyenne. Nous voulons y associer toutes les bonnes volontés.




Bien évidemment, la réalisation d’un centre de santé est le fruit d’une volonté politique qui mettra autour de la table l’ensemble des acteurs locaux du territoire. A ce propos, nous notons que les centres de santé en cours de réalisation en France concernent des collectivités de sensibilités  politiques très différentes. Normal, nous sommes tous confrontés à un problème de santé majeure !

Dans cette démarche, l’aide de tous est donc indispensable. Il faut être aidés et conseillés. C’est pourquoi, nous avons rencontré le Docteur Richard Lopez, Président de la Fabrique des centres de santé. Cette association est destinée à aider les porteurs de projets qui envisagent la création de centres de santé. Son rôle s’inscrit dans l’aide à la décision politique, pour accompagner sur le diagnostic et le montage financier du projet. Il n’est pas inutile de rappeler que la Fabrique de centres de santé n’accompagne pas de structures à but commercial, ce qui est pour nous un gage d’équité fondamental dans l’offre sanitaire et l’accès aux soins pour tous les assurés sociaux. La Fabrique des centres de santé, impliquée dans la réalisation de plus de 20 projets sur le plan national ces derniers mois, nous a répondus qu’elle était pleinement disponible.

Ainsi, Portes Citoyenne mettra toute son énergie pour encourager les Portois à s’inscrire dans la consultation qui sera mise à leur disposition dans de nombreux points de rencontres de la commune. 

Le droit à la santé et l’accès aux soins sont une décision attendue pour tous les habitants de la commune, quel que soit leur âge.

                                                                                

mardi 9 mars 2021

Le 8 mars ne se fête pas !


 

Hier, nous étions le 8 mars.

Le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » et ne se fête pas !

C’est bien la journée de lutte pour les droits des femmes et faute est de constater que le chemin est encore long pour plus d’égalité !

Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est bien loin d’être effective. La crise sanitaire a mis en lumière le chemin restant à parcourir pour les femmes, partout dans le monde.

Les femmes sont les premières de corvée dans beaucoup de secteurs :  87 % d’entre elles sont soignantes et infirmières, 91 % aides-soignantes, 97 % aides ménagères et aides à domicile, 73 % agentes d’entretien, 76 % caissières et vendeuses. 

La crise a montré la dureté de leur travail, la division sexuée du travail et mis en évidence un paradoxe prégnant : toujours en première ligne sur le front des inégalités au travail et dans la vie, les femmes ont un rôle crucial dans la gestion de cette crise malgré la réduction drastique des politiques publiques, et pourtant leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur !

Alors qu’elles représentent plus de la moitié de l’humanité et quelles sont plus formées dans le cadre scolaire, l’écart salarial reste à ce jour de 26 % entre les hommes et les femmes. 


Au rythme actuel de rattrapage, il faudra mille ans pour obtenir l’égalité salariale !

Les femmes sont aussi les premières victimes des violences sexistes et patriarcales, dans la rue, au travail etc… et même au sein de l’Assemblée nationale où certains députés ont été sanctionnés après des railleries et propos humiliants à l’encontre de leurs collègues féminines... 

Elles sont encore les premières à subir les violences conjugales (146 d’entre elles sont mortes en 2019 sous les coups de leurs conjoints ou ex conjoints et 88 encore en 2020). Inacceptable !

Alors que la lutte contre les violences conjugales a été décrite comme étant la “grande cause du quinquennat” par le Président Emmanuel Macron, les associations féministes se désolent de ne pas voir les choses avancer aussi vite qu’elles le devraient, au détriment de vies humaines. Même si début 2020, des mesures ont été mises en place, elles sont bien insuffisantes au regard de ce que vivent les femmes au quotidien.

Heureusement, le refus des violences sexistes et patriarcales faites aux femmes et les aspirations à l’égalité montent dans la société, notamment à travers les campagnes sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les manifestations féministes. Aujourd’hui les masques tombent et le combat pour l’égalité partout donne de la voix.

C’est pourquoi, le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d’ici et d’ailleurs.


Le 8 mars, les femmes étaient dans la rue :

- Pour réclamer des logements décents et accessibles à toutes et tous, des services publics accessibles à toutes sur l’ensemble du territoire.

- Pour réclamer un milliard pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, pour obtenir une ratification ambitieuse de la convention de l’Organisation Internationale du Travail contre les violences et le harcèlement dans le monde du travail.

- Pour dénoncer les discriminations, de genre, de classe, de race, et lesbo,-bi- transphobes cumulées par certaines

- Pour lutter contre la violence sexuelle, raciste et institutionnelle faite aux femmes migrantes, contre leur exploitation, pour réclamer la liberté de mouvement à travers les frontières et un permis de séjour illimité et sans conditions !

- Pour que l’accès à l’avortement soit possible partout et même pendant le confinement, pour que le délai légal soit étendu au-delà de 12 semaines.

   

Ce 8 mars, comme les femmes de par le monde, nous étions dans la rue à manifester et revendiquer. 

Car, sans les femmes, le monde s’arrête ! 

La place et le travail des femmes dans notre société est centrale pour ouvrir les chemins d’une nouvelle société humaine, émancipée.

Il y a urgence !


Marie-Jo BAYOUD-TORRES