mardi 6 mars 2018


    La non-prise en charge de la perte d’autonomie pèse sur les plus modestes


Entre les coûts exorbitants pour les bénéficiaires et leur famille, la colère des personnels dans les établissements, la question des EHPAD est d’une actualité brûlante. 2000 € par mois. C’est le coût moyen d’une place en EHPAD, étant entendu que cette « moyenne » recouvre des écarts qui peuvent aller du simple au double,  selon le type de structures, à but lucratif ou non. Une barrière de prix infranchissable pour tous ceux dont les revenus ne peuvent couvrir cette somme et qui doivent faire appel à leurs proches pour payer… Inacceptable !

Depuis trop longtemps, les retraités malades connaissent un délaissement très difficile à vivre de même que leurs enfants .Les élus de Portes Citoyenne soutiennent le coup de colère des familles, les mobilisations du personnel soignant qui demande plus de moyens et qui a permis ces dernières semaines de mettre sur la table cet enjeu de civilisation majeur. Celui de la prise en charge humaine de la vieillesse et la manière dont la cinquième puissance mondiale traite les personnes les plus fragiles, qui ont participé à la solidarité nationale et condamnées à des fins de vie indignes. Face à un gouvernement qui privilégie les riches, tout justifierait pourtant d’élargir les prérogatives de la Sécurité sociale pour répondre au défi du vieillissement. La perte d’autonomie n’est pas un « risque » à abandonner aux appétits de l’assuranciel privé, mais fait partie de la vie.



Pierre Trapier, Myriam Comon, Jean-Michel Bochaton, Chantal Gamel-Berard, Ali Chaabi,  conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe Portes Citoyenne.

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