La non-prise en charge de la perte d’autonomie pèse sur les plus modestes
Entre les coûts exorbitants pour les bénéficiaires et
leur famille, la colère des personnels dans les établissements, la question des
EHPAD est d’une actualité brûlante. 2000 € par mois. C’est le coût moyen d’une
place en EHPAD, étant entendu que cette « moyenne » recouvre des
écarts qui peuvent aller du simple au double, selon le type de structures, à but lucratif ou
non. Une barrière de prix infranchissable pour tous ceux dont les revenus ne
peuvent couvrir cette somme et qui doivent faire appel à leurs proches pour
payer… Inacceptable !
Depuis trop longtemps, les retraités malades connaissent
un délaissement très difficile à vivre de même que leurs enfants .Les élus de
Portes Citoyenne soutiennent le coup de colère des familles, les mobilisations
du personnel soignant qui demande plus de moyens et qui a permis ces dernières
semaines de mettre sur la table cet enjeu de civilisation majeur. Celui de la
prise en charge humaine de la vieillesse et la manière dont la cinquième
puissance mondiale traite les personnes les plus fragiles, qui ont participé à
la solidarité nationale et condamnées à des fins de vie indignes. Face à un
gouvernement qui privilégie les riches, tout justifierait pourtant d’élargir les
prérogatives de la Sécurité sociale pour répondre au défi du vieillissement. La
perte d’autonomie n’est pas un « risque » à abandonner aux appétits
de l’assuranciel privé, mais fait partie de la vie.
Pierre Trapier, Myriam Comon, Jean-Michel Bochaton, Chantal
Gamel-Berard, Ali Chaabi, conseillers
municipaux d’opposition, pour le groupe Portes Citoyenne.
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