Geneviève Girard
préfère parler de services au public plutôt que de services publics, et pour
cause !
Le service public n’a jamais été
le cheval de bataille du premier édile, ce n’est pas une surprise et nous qui
le défendons, sommes désignés dans le dernier Portes Infos «comme s’arc-boutant sur des postures
syndicalistes ».
Sous prétexte des baisses de
dotation de l’Etat bien réelles, mais qu’elle n’a jamais combattues auparavant
et dont elle ne voulait pas entendre parler lorsqu'elle était dans l’opposition,
Mme le Maire préfère parler d’économies de fonctionnement, de mise en
concurrence, de contrats de mission, de leviers... En fait, il faut traduire :
taille dans les effectifs, fusion, externalisation, restructuration, privatisation,
flexibilité et précarité.
Bref une vaste opération
camouflée de destruction des fondements du Service public et de la Fonction
publique que sont l’égalité, la solidarité, la cohésion sociale et la
satisfaction des besoins d’intérêt général.
Oui, l’intérêt général ! Telle est notre règle d’or ! Pas la
soumission aux intérêts particuliers d’une minorité ou les petits pouvoirs
personnels d’une telle ou d’un tel.
Même à grand renfort de « com »,
de photos ou de pseudo pédagogie pour expliquer les impôts et les futures
économies drastiques sur le dos des usagers et du personnel, nous ne sommes pas
dupes des intentions de la majorité municipale. In fine, ce sont bien les
citoyens portois qui payent ces choix politiques libéraux - le gel de la fiscalité locale que l’on nous
ressert à toutes les sauces, ne saurait nous faire oublier que les services
rendus seront moindres à tous les niveaux, sauf bien sûr ceux ayant trait au
paraître et à la poudre de perlimpinpin.
De 2008 à 2014, même dans un
contexte difficile avec entre autres, la suppression de la taxe
professionnelle, nous avions fait d’autres choix qui se sont concrétisés dans
les actes et non dans l’affichage : réhabilitation de la salle Fernand
Léger, construction d’une cantine, d’une école, de la salle multi activités, ainsi
que beaucoup d’autres investissements importants pour répondre aux besoins des
Portois, des associations, des clubs, de la communauté éducative…
N’en déplaise à G. Girard et son
équipe, l’action publique n’est pas une dépense mais une richesse indispensable au développement économique,
social et culturel… Face à la montée des inégalités, Les services publics et non
au public, sont garants de l’exercice
effectif des droits et en particulier la satisfaction des besoins essentiels, qui est un droit fondamental.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire