Devenir de « Reyes-Verdol »

Devenir de « Reyes-Verdol » : 

Les élus de Portes Citoyenne interpellent le Premier Ministre

L’unité de production « Reyes-Verdol » qui fabrique des machines textiles ultra-performantes dans la ZI des Auréats est en passe d’être bradée à son principal concurrent allemand Saurer. Solidaires, Pierre TRAPIER, Chantal GAMEL et Jean-Michel BOCHATON participaient à un rassemblement aux cotés des salariés et du syndicat CGT devant l’entreprise. Le groupe Reyes possède plusieurs sites : la Voulte, Valence; Portes-Lès-Valence et Granges-Lès-Beaumont. Il y a deux ans, l’entreprise familiale Reyes a racheté le site valentinois de production de machines textiles Swisstex de Valence (ex ACBF- ex ICBT- ex Ritter…). Reyes plaçait cette activité textile sous l’entité juridique « Verdol » au sein de son groupe.

En difficulté de trésorerie, Reyes veut  brader l’activité textile alors que cette production représente beaucoup d’activités dans tout le groupe et que cela génère de nombreux emplois en sous-traitance localement. Le concurrent allemand, sous contrôle de fonds d’investissement chinois, veut  acquérir « Verdol » pour mettre la main sur la ligne de machines textiles où il est leader. Le risque étant que ce prédateur allemand-chinois mette la main pour rien sur l’important stock de pièces  et qu’il taille sur les activités en « doublon » tout en récupérant le portefeuille commercial.

Déjà 17 postes ont été supprimés. A ce jour la Préfecture et la DIRECCTE (direction du travail) refusent d’exiger des contreparties aux importantes exonérations fiscales accordées. Les services économiques du Conseil Départemental, de la ville de Valence et de Portes-lès-Valence et Valence-Agglomération n’ont pas levé le petit doigt à ce jour… Seuls  les services de Christiane PUTHOD, conseillère régionale communiste en charge de l’Emploi ont, à ce jour,  donné suite aux sollicitations des salariés en débloquant une aide financière.

Cette bataille pour l’emploi nous concerne car les « Verdol » habitent les communes de l’agglomération. Si l’activité textile de Reyes était vendue, ce serait l’ensemble du groupe Reyes et ses sites qui seraient mis en difficulté. Les élus de Portes Citoyenne, après avoir rencontré le Préfet, se sont adressés au Premier Ministre pour l’alerter sur cette situation et pour que les services de l’Etat pèsent en faveur de l’emploi dans ce dossier.

                                                                            Chantal GAMEL et Jean-Michel BOCHATON