Agir et mieux
Vivre ?
Titre qui interpelle mais qui
reste au stade de l’incantation.
Qui n’a pas remarqué que dans notre commune,
les gens ont tendance à s’enfermer et à s’isoler de plus en plus ? En
effet, nous pouvons toutes et tous constater que des murs s’élèvent jusqu’à
hauteur d’homme voire plus. Il est loin le temps du bien-vivre ensemble où les
gens se parlaient, se réunissaient et où une bonne ambiance régnait au sein de
leur quartier. Aujourd’hui, la peur entretenue conduit à des comportements de
méfiance. Le voisin est montré du doigt. Le phénomène « bunkers » est en marche et de plus en plus
fréquent au sein de nos quartiers.
Par ailleurs, malgré les baisses
des dotations de l’Etat, il serait plus judicieux que la municipalité fasse des
choix politiques utiles aux citoyens au lieu de n'avoir que son image comme priorité.
Consacrer par exemple un budget plus conséquent pour refaire les petites routes
de nos quartiers (Charles Doucet, Jean Lurçat, Stéphane Hessel pour ne citer
qu’elles, boucher les trous sur diverses chaussées etc…)
Le mieux vivre ensemble est
intrinsèquement lié au cadre de vie dans nos petits quartiers aussi et
l’embellissement de l’entrée Nord de la ville ne saurait suffire à lui seul à
faire oublier le reste.
De plus, en ces temps de disette
générale, la folie des grandeurs va nous coûter très cher. Plus de 10 millions d’euros dépensés pour la piscine à Portes alors que la commune de Valence va
aussi construire son centre aquatique à moins de cinq minutes de la nôtre. Bien
sûr, on vous dira, c’est l’agglo mais n’oublions pas, ce sont nos impôts !
Oui, une nouvelle piscine est indispensable pour les Portois, les scolaires,
mais il aurait fallu faire preuve d’un peu plus de modestie, ce qui n’est pas
incompatible avec un équipement de qualité pour tous.
Alors agir et mieux vivre, on est
en droit de se poser des questions sur le contenu de ce slogan qui pour
l’instant est loin de porter ses fruits sauf à celles et ceux qui, avides de pouvoir,
ont semble-t-il quelque peu perdu le sens des mots
« commun » et « bien vivre ensemble ».
Quentin MARLHENS
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