mardi 8 mai 2018


Agir et mieux Vivre ?

Titre qui interpelle mais qui reste au stade de l’incantation.
Qui n’a pas remarqué que dans notre commune, les gens ont tendance à s’enfermer et à s’isoler de plus en plus ? En effet, nous pouvons toutes et tous constater que des murs s’élèvent jusqu’à hauteur d’homme voire plus. Il est loin le temps du bien-vivre ensemble où les gens se parlaient, se réunissaient et où une bonne ambiance régnait au sein de leur quartier. Aujourd’hui, la peur entretenue conduit à des comportements de méfiance. Le voisin est montré du doigt. Le phénomène « bunkers » est en marche et de plus en plus fréquent au sein de nos quartiers.

Par ailleurs, malgré les baisses des dotations de l’Etat, il serait plus judicieux que la municipalité fasse des choix politiques utiles aux citoyens au lieu de n'avoir que son image comme priorité. Consacrer par exemple un budget plus conséquent pour refaire les petites routes de nos quartiers (Charles Doucet, Jean Lurçat, Stéphane Hessel pour ne citer qu’elles, boucher les trous sur diverses chaussées etc…)

Le mieux vivre ensemble est intrinsèquement lié au cadre de vie dans nos petits quartiers aussi et l’embellissement de l’entrée Nord de la ville ne saurait suffire à lui seul à faire oublier le reste.

De plus, en ces temps de disette générale, la folie des grandeurs va nous coûter très cher. Plus de 10 millions d’euros dépensés pour la piscine à Portes alors que la commune de Valence va aussi construire son centre aquatique à moins de cinq minutes de la nôtre. Bien sûr, on vous dira, c’est l’agglo mais n’oublions pas, ce sont nos impôts !
Oui, une nouvelle piscine est indispensable pour les Portois, les scolaires, mais il aurait fallu faire preuve d’un peu plus de modestie, ce qui n’est pas incompatible avec un équipement de qualité pour tous.

Alors agir et mieux vivre, on est en droit de se poser des questions sur le contenu de ce slogan qui pour l’instant est loin de porter ses fruits sauf à celles et ceux qui, avides de pouvoir, ont semble-t-il quelque peu perdu le sens des mots « commun » et « bien vivre ensemble ».

                                           Quentin MARLHENS


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire