« Les expulsions
locatives : une violence inouïe »
Les élus de Portes Citoyenne
dénoncent la situation dans laquelle se retrouvent des familles portoises et le
silence intolérable de la municipalité de droite sur le droit au logement. Si
pour le plus grand nombre de Portois, la fin de l’hiver signifie le retour des
beaux jours, il en est d’autres, dans notre ville, qui voient arriver la fin de
l’hiver avec un nœud dans le ventre, une appréhension du lendemain. Il s’agit
de ceux qui sont menacés d’expulsion depuis le 31 Mars et dont Geneviève Girard,
Maire UDI, se moque éperdument.
Le rapport annuel sur le
« Mal logement » rédigé par la Fondation Emmaüs dénonce, encore cette
année, une hausse de 24% des expulsions locatives. Mais derrière ces chiffres,
il y a les drames qui frappent des familles. Les expulsions touchent des
personnes qui, dans la majeure partie des cas, sont de bonne foi mais ne
parviennent plus à payer leur loyer suite à un accident de la vie, un problème
de santé ou encore un découragement chronique qui les amènent à abandonner
toute démarche. Ces personnes ont payé leur loyer régulièrement dans le passé
mais se retrouvent dans une grande détresse.
On pense souvent que les familles
expulsées sont relogées automatiquement et suivies par des travailleurs sociaux
qui utilisent le FSL (fonds de solidarité logement), un fonds de misère dirigé
par le Département. Et oui, Madame Girard, vous connaissez bien ce fonds
social, et pourtant ! Quand une famille est expulsée, elle est à la rue. Dans
d’autres cas, la famille se réfugie, chez des proches, ce qui crée de nouvelles
difficultés. Ceci génère une sur-occupation, dans bien des cas, de l’autre
appartement.
Avoir un logement est un droit fondamental
constitutif de la personne. Et une des solutions constituerait à prendre un
arrêté anti- mise à la rue qui interdirait ces expulsions locatives, sur notre
ville. Mais avec la droite aux commandes, le nombre de procédure d’expulsion et
le nombre d’impayés de loyers ne cessent de progresser, et cela ne l’émeut
d’aucune façon.
Les élus de Portes Citoyenne
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