mardi 20 décembre 2016

A Portes-lès-Valence, les précaires ont bon dos !

En ces temps de disette, les élus de droite cherchent tous azimuts à faire des économies sur le dos des citoyens en situation de précarité. Les économies des CCAS des villes dirigées par la droite sont devenues pour beaucoup, un vrai terrain de chasse aux pauvres !
Tout est fait pour qu'il y ait le moins de demandes à traiter en mettant en place des critères et des tracasseries administratives restrictives : moins de dossiers, donc moins d'aides se réjouit ainsi l'adjointe en charge du CCAS à Portes-lès-Valence. Bien moins de monde à l'épicerie sociale, chouette ! Encore des économies !
Ici et là, le "clientélisme" est au rendez-vous. On fait siéger dans les communes la copine de droite ou comme à Portes-lès-Valence, la sœur de Mme le Maire, ce qui augmente encore le nombre des dossiers que l'on refuse. Sans parler de ceux avec des noms à consonance étrangère.... que l'on écarte discrètement.
A Portes-lès-Valence, à Romans et à Bourg-lès-Valence, les pauvres doivent raser les murs.
Sans compter que dans la commune portoise, les aides financières du mois de décembre mises en place par la municipalité précédente ne sont plus accordées. Trop pour la municipalité de droite d'accepter que les pauvres puissent se faire plaisir pour les fêtes de fin d'année.
Depuis l'an dernier, des colis "festifs" ont remplacé ces aides. Certains avaient même reçu en 2015 des colis contenant des produits périmés et/ou non adaptés.
Dans la foulée, et dans la même logique, les éducateurs de la prévention spécialisée ont été supprimés alors qu'ils fournissaient un travail d'accompagnement de qualité auprès des familles en difficulté.
Où sont-ils passés ? Demandez-le à Patrick Labaune, le Président du Conseil départemental et à Geneviève Girard, Maire de Portes-lès-Valence. Elle aussi, conseillère départementale du canton a voté leur suppression.
Débarrassez-moi de ces pauvres que je ne saurais voir !

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