lundi 19 octobre 2015

Et pendant ce temps-là, la "cellule emploi" fait du sur place.....


 


On le savait depuis sa création, à grands renforts de tambours et trompettes, la fameuse « cellule emploi » créée par l’équipe municipale de droite est une coquille vide, incapable d’être à la hauteur de la situation dramatique de l’emploi et des entreprises locales.


¨ 47 suppressions sont annoncées sur les 102 emplois de KDI-Merlin sur le site de Portes et 3 fermetures de sites en région Centre. Les actionnaires du groupe allemand Klöckner pillent KDI France. Sur ce dossier, la mairie est aux abonnés absents…


¨ 51 emplois supprimés sur le site STV (ex Marion) au nord de Portes ? Pour que l’usine ne ferme pas en décembre, les salariés se mobilisent. Alors que la moitié d’entre eux sont portois, la direction propose à 30 d’aller travailler en Belgique ! Là encore, ce sont les actionnaires italiens, qui contrôlent le groupe, qui tirent les ficelles. Sur ce dossier aussi, la mairie est aux abonnés  absents sauf pour la photo à l’occasion du dernier concours de pétanque !

¨ Grève chez les convoyeurs de fonds de Proségur de Portes et des Auréats.  Unilatéralement, la direction a supprimé une prime annuelle importante pour ces salariés qui font un métier dangereux. Sur ce dossier encore, la mairie est aux abonnés absents…

Pour la droite municipale qui excelle dans le « motus et bouche cousue », il ne faut pas « faire de vagues ».

Portes Citoyenne, qui a la défense de l’emploi au cœur, a rencontré régulièrement et apporté son soutien à ces salariés en lutte car c’est eux qui, par leur travail, font vivre notre commune. Les élus de Portes Citoyenne ont engagé de multiples démarches pour contribuer à la nécessaire mobilisation en rappelant, qu’à chaque emploi supprimé, c’est 3 autres emplois autour qui sautent. Des interpellations des ministres concernés, de la Préfecture, ont été effectuées par les élus de Portes Citoyenne.

 

                                                                                                                  Jean-Michel BOCHATON

 

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