dimanche 16 mai 2021

COVID 19 : un révélateur d’une jeunesse sacrifiée

Les 18-25 ans sont une des tranches de population vivant le plus sous le seuil de pauvreté :

Précarité pour les jeunes actifs et pour les étudiants. S’il était déjà scandaleux pour ces derniers d’être obligés de travailler pendant leurs études, réduisant ainsi leurs chances de réussir, il est inacceptable qu’aujourd’hui, ils subissent la crise sanitaire sans pouvoir ni payer leur loyer ni manger à leur faim.

Des élèves cloîtrés chez eux, contraints à l’isolement et soumis à une pression scolaire sans précédent au nom de la continuité pédagogique. Ce virus exacerbe les inégalités de classe au sein de notre système éducatif.


Alors qu’E.Macron appelle à l’Union nationale, enjolive ses discours en les saupoudrant d’une pseudo solidarité, il poursuit, en même temps, ses choix libéraux : casse des services publics, de l’hôpital, de nos acquis sociaux, de la recherche et de la vie étudiante... « Pas facile d’avoir 20 ans en 2020 » ose-t-il dire ! Des mots creux et des paroles démagogiques mais les maux et la souffrance de notre jeunesse s’installent durablement. 

Et ce ne sont pas les mesurettes décidées par son gouvernement : un jeune – une solution, un repas à 1 euro, un chèque psy, qui gommeront ces injustices et la colère légitime de nos jeunes concitoyens. 

La crise sanitaire est délibérément mise à profit par les classes dominantes pour intensifier une concurrence déloyale par le fric et ainsi constituer une élite tout acquise au grand capital. 

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » disait La Fontaine. L’accès à l’Éducation, à l’Université, un droit universel ?


Pierre Trapier, Agnès Pagès, Alain Sivan, Marie-Jo Bayoud-Torres, Hélène PINET, conseillers municipaux d’opposition, pour le groupe « Portes Citoyenne »

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