Alors oui,
parlons social !
Derrière
la paille des mots, il y a toujours le grain des choses… Ainsi la municipalité
s’interroge sur les aides financières que l’ancienne équipe municipale
octroyait après évaluation de la situation des plus démunis par un travailleur
social et si elles servaient vraiment aux dépenses de première nécessité. Voilà
bien un questionnement orienté qui ne peut que nourrir le terreau de la
méfiance et du soupçon ! Une conception inique de la solidarité si chère à
Emmanuel Macron pour stigmatiser les plus précaires d’entre nous et au bout du
compte, les dévaloriser. Cette perception est antinomique avec la notion de
solidarité, de fraternité, avec le principe d’égalité en droit et en dignité.
Les personnes qui n’arrivent pas « à joindre les deux bouts »
sur notre commune apprécieront.
Si
une politique sociale concerne bien sûr le « garde-manger », elle
doit être avant tout un élément structurant de la cohésion sociale. Dans ce
domaine, Madame le Maire devrait s’abstenir de toute leçon de morale et faire
preuve d’un peu d’humilité. En jetant en dehors des murs de la collectivité des
employés communaux efficaces, reconnus travailleurs handicapés, elle nous
renvoie une démarche d’exclusion affligeante et une bien triste conception de
la politique sociale municipale.
Promouvoir
l’action sociale et les solidarités, c’est faire preuve de cœur et de raison en
toutes circonstances. Ce sont ces valeurs que défendent les élus de Portes
Citoyenne.
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