Les élus de Portes Citoyenne étaient aux côtés des salariés
de Pasquier en grève
Le groupe des brioches Pasquier pensait que la pâte allait retomber.
Après s’être entendu dire par
leur direction « qu’il n’y a pas que l’argent qui compte dans la
vie », les salariés se sont mis en grève à l’appel de leurs syndicats CGT
et FO. Une semaine de grève dans un froid glacial, où pâtissières et pâtissiers
ont retroussé leurs manches pour sortir du pétrin et demander leur part du
gâteau.
« Cela fait des années que
la direction nous lanterne sur les salaires, c’est la raison de notre grève
! » clame haut et fort Sandrine Junique, responsable de la CGT. Ajoutons-y
les manques de respect, l’utilisation abusive des CDD et des travailleurs
intérimaires jamais embauchés et vous aurez les ingrédients d’une crème renversée
sur l’autel de la rentabilité.
Le groupe Pasquier réalise 700 M
d’€ de chiffre d’affaire annuel et dans le porte-monnaie des salariés qui
travaillent en 3/8, on ne retrouve que des miettes...
Alors au Pain au lait
« touche de fruits », il faut y rajouter désormais le succès d’une
grève, synonyme de coup de barre porté au patronat. Et ce n’est pas une barre
chocolatée.
Les grévistes ont obtenu une
prime d’un montant de 20 000 € soit entre 150 € et 200 € par personne, la prime
d’ancienneté mise à jour par la Convention collective de l’agroalimentaire, une
augmentation de 50 € par mois sur les salaires dès le mois de décembre et le
paiement pour moitié des jours de grève.
Portes Citoyenne a apporté tout
son soutien aux salariés et se félicite de leur victoire pour arracher leur
part du gâteau !
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