mercredi 6 décembre 2017


Les élus de Portes Citoyenne étaient aux côtés des salariés de Pasquier en grève


Le groupe des brioches Pasquier pensait que la pâte allait retomber.

Après s’être entendu dire par leur direction « qu’il n’y a pas que l’argent qui compte dans la vie », les salariés se sont mis en grève à l’appel de leurs syndicats CGT et FO. Une semaine de grève dans un froid glacial, où pâtissières et pâtissiers ont retroussé leurs manches pour sortir du pétrin et demander leur part du gâteau.                            

« Cela fait des années que la direction nous lanterne sur les salaires, c’est la raison de notre grève ! » clame haut et fort Sandrine Junique, responsable de la CGT. Ajoutons-y les manques de respect, l’utilisation abusive des CDD et des travailleurs intérimaires jamais embauchés et vous aurez les ingrédients d’une crème renversée sur l’autel de la rentabilité.

Le groupe Pasquier réalise 700 M d’€ de chiffre d’affaire annuel et dans le porte-monnaie des salariés qui travaillent en 3/8, on ne retrouve que des miettes...

Alors au Pain au lait « touche de fruits », il faut y rajouter désormais le succès d’une grève, synonyme de coup de barre porté au patronat. Et ce n’est pas une barre chocolatée.

Les grévistes ont obtenu une prime d’un montant de 20 000 € soit entre 150 € et 200 € par personne, la prime d’ancienneté mise à jour par la Convention collective de l’agroalimentaire, une augmentation de 50 € par mois sur les salaires dès le mois de décembre et le paiement pour moitié des jours de grève.

Portes Citoyenne a apporté tout son soutien aux salariés et se félicite de leur victoire pour arracher leur part du gâteau ! 



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