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En déclarant publiquement que j’avais failli à ma mission de service public en renonçant en 2008 à l’installation en mairie d’une borne biométrique pour les passeports, Madame Girard me fait délibérément un procès d’intention inutile.
Je tiens à rappeler que c’est l’application d’ une circulaire ministérielle du 7 mai 2008 qui a sélectionné 2000 communes françaises sur les 36000 communes du territoire national, appelées à recevoir des stations d’enregistrement des données personnelles. Parce que la notion de territorialité n’est pas rendue obligatoire, chaque citoyen peut ainsi se rendre dans la commune de son choix, sur toute la France, pour obtenir son passeport biométrique.
Considérant que la ville de Valence se dotait d’une borne et que le maillage du territoire était assuré de manière cohérente, je n’avais pas souhaité en concertation avec les services municipaux candidater pour ouvrir une borne toute proche de la ville centre. C’est aussi simple que cela.
Depuis le 1er février 2017, les cartes d’identité font désormais l’objet d’un traitement biométrique des données personnelles. Il s’agit donc d’une situation nouvelle qui conduit les services de l’Etat à une réorganisation de la délivrance des papiers d’identité. C’est aussi simple que cela.
Madame Girard affirme que sans l’arrivée de la borne biométrique elle aurait « peut être supprimé un poste au service d’Etat civil ». Il s’agit là d’un aveu de taille, fidèle à sa seule vision comptable du service public.
Pour ma part, j’ai toujours défendu le service public et je n’ai jamais supprimé un emploi dans notre commune, ce qui depuis trois ans, n’est pas le cas de mon successeur. Autre exemple, quand Geneviève Girard refuse de présenter au Conseil municipal un vœu de Portes Citoyenne portant sur la défense du service public de la Poste, on comprend mieux que ses déclarations à mon encontre relèvent d’une nouvelle manipulation.
Pierre TRAPIER
Ancien Maire de Portes-lès-Valence
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