mardi 12 avril 2016

EN SEPTEMBRE, LA CANTINE AUGMENTE POUR LES FAMILLES !



Le prix des repas fournis aux élèves des écoles maternelles et élémentaires est fixé par la commune qui en a la charge. Ainsi, notre commune a toute latitude d’élaborer sa  grille tarifaire. C'est un choix politique et social qui le décide…

A  Portes-lès-Valence, la participation des familles au repas de leur enfant est fonction de leurs ressources. Le prix du repas tient donc compte du quotient familial qui sert de base tarifaire. L'équipe municipale conduite par Pierre Trapier en a toujours fait un principe d'équité pour que le repas de midi qui est souvent pour l'enfant le moment le plus convivial de la journée, soit accessible à tous.

Surprise ! Lors du dernier Conseil municipal, prétextant du fait que la restauration est mutualisée avec la ville de Valence et que cette dernière a vu baisser de façon importante le nombre de repas servis aux enfants (1) Geneviève Girard a décidé d'augmenter le prix de revient du repas de 8,56 %. La majorité municipale aurait pu prendre cette différence à sa charge...  Que nenni ! Que les familles portoises payent !

De plus, Madame le Maire n'y va pas avec le dos de la cuillère. Dans la foulée, elle s'est attaquée à la grille tarifaire de tous les quotients familiaux ! 

Tous sont affectés par la hausse et ce sont les quotients les plus bas qui souffrent du plus gros coup de canif. L'augmentation pour le quotient A sera de 15,38 %. Les plus fortes hausses concernent les porte-monnaie les moins remplis !

Ainsi va le choix social et politique de Geneviève Girard et de son équipe ! Le choix d'une droite décomplexée qui entend remplacer l'assiette et la fourchette.... par une calculette !
(1) Nous sommes restés sur notre faim lorsque nous avons posé la question du motif de cette baisse de repas (200 par jour !). Mme Arsac, adjointe en charge de ce secteur, s'est pris les pieds dans la nappe : "On ne sait pas" puis "C'est à cause du coût de quelques repas spécifiques servis..." Bref, un gloubi-boulga indigeste pour masquer l'absence mutualisée de politique sociale en direction des familles.

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